À Ollioules, les toilettes publiques deviennent une espèce en voie de disparition. Celles qui étaient situées le long de la rue Philippe de Hautecloque (entre la place Lemoyne et l’Office de Tourisme) ont été démolies lorsque que le chantier de La Noria a démarré (et même bien avant). Celles qui étaient situées sur l’ex-parking de la place Pichaud ont été fermées il y a quelques années puis démolies à cause de la construction de la résidence « Belle Rive ». Quant à celles situées sur le parking près du boulodrome municipal (place du 8 mai 1945), signalons que seuls les urinoirs pour hommes sont accessibles, la cabine de WC (indispensable aux femmes !) ne fonctionnant plus depuis longtemps (la porte est d’ailleurs condamnée, sans même un mot d’explication et/ou d’excuse).
Les toilettes publiques sont pourtant des équipements essentiels au bon fonctionnement d’une ville, au bien-être de ses habitant·es et à l’accueil des visiteurs/euses. Tout le monde est concerné mais pensons notamment à nos concitoyen·nes soumis·es à des envies pressantes (séniors, jeunes enfants, femmes enceintes, personnes atteintes d’une maladie ou d’un trouble accompagné d’incontinence). Ces toilettes publiques doivent être accessibles aux personnes à mobilité réduite. Elles doivent être installées sur les axes stratégiques de la ville et leur emplacement doit être indiqué visiblement. Enfin, elles doivent être en nombre suffisant, gratuites (afin de ne pas exclure les plus pauvres d’entre nous) et entretenues très régulièrement afin de garantir leur propreté et leur bon fonctionnement.

